Canal Seine-Nord Europe Où en est-on ?

LA MOBILISATION POUR LE CANAL SEINE NORD EUROPE NE FAIBLIT PAS AUTOUR DU PRÉSIDENT DE RÉGION XAVIER BERTRAND

XAVIER BERTRAND CONFIRME SON IMPATIENCE !
Le Président du conseil de surveillance du Canal Seine Nord Europe et de la région des Hauts-de-France, n’avait qu’une seule pensée ce lundi 23 avril à Nesle : avoir les accords du gouvernement pour enfin lancer le projet. Comme il l’a dit pour clôturer la réunion « Si le premier coup de pioche n’est pas donné fi n 2019 ou début 2020, l’Europe nous lâchera ». Réunis ensemble, les acteurs du secteur, élus et entreprises, se sont rencontrés pour échanger sur le Canal Seine Nord Europe. Deux heures de réunion où chacun a pu évoquer ses idées et ambitions autour du projet, mais aussi constater son avancée. Autour de la table se trouvaient les représentants des entreprises Kogeban, Altifort, Emip, Saint-Louis Sucre, Noriap et Tereos ; des élus locaux tels que Grégory Labille, José Rioja, André Salomé, Philippe Cheval, Maryse Fagot ou encore Julie Codron-Riquier mais également le député Stéphane Demilly.

UNE PROMESSE D’EMPLOIS
Pour tous, il est clair que le Canal apportera une augmentation de leur production respective et par conséquent du nombre d’emplois ! Xavier Bertrand a insisté sur ce point : le Canal Seine Nord Europe apportera du travail pour sa construction certes, mais également sur le long terme avec l’implantation de nouvelles entreprises qui créeront inévitablement de l’ emploi.

« C’est vous les entrepreneurs qui allez créer de l’emploi. De 20 à 30 000 d’ici 30 ans, dites-moi quelle entreprise peut faire aussi bien ? »
déclara-t-il.

Cet aménagement permettra à des personnes de sortir du RSA et de trouver un emploi, ce qui n’est pas négligeable !

UN RÉSEAU IMPORTANT
Les quatre plateformes : Marquion, Noyon, Péronne et Nesle/Languevoisin prévues pour relier le Canal Seine Nord Europe aux autres réseaux de transports ont aussi été évoquées lors de la réunion. André Salomé, Président de la Communauté de Communes de l’Est de la Somme, a déclaré être en discussion avec SNCF Réseaux pour mettre en place la desserte ferroviaire.  « Nous souhaiterions nous occuper du ferroviaire en priorité pour ensuite nous en servir pour acheminer les matériaux de la construction du canal » ajouta-t-il.

AU FINAL, EST-CE QUE LE CANAL AVANCE ?
Oui ! Jérôme Dezobry, membre du directoire de la Société du Canal Seine Nord Europe, également présent à la réunion, l’a affirmé en présentant les actions réalisées. « Trois choses importantes ont eu lieu la semaine dernière » annonça-t-il. D’abord l’appel d’offre de maitrise d’oeuvre pour les secteurs 2 (de Passel à Allaines), 3 (de Allaines à Etricourt-Manancourt) et 4 (de Etricourt-Manancourt à Aubencheul-au-Bac), mais aussi la signature de l’arrêté pour le remembrement de 106 communes et enfin la signature de la convention de l’aménagement du paysage à Cléry-sur-Somme. « Lorsque l’on abat un arbre il faut en replanter un avant » a déclaré Jérôme Dezobry. C’est pourquoi la société du Canal prévoit de planter 6 000 arbres entre Compiègne et Noyon avant d’abattre ceux qui sont condamnés.

Vous pouvez facilement suivre l’avancée des travaux du Canal grâce à son site internet, sur LinkedIn ou grâce à sa page Facebook.
www.canal-seine-nord-europe.fr

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