CANAL SEINE-NORD EUROPE LA COLÈRE MONTE

L’ENGAGEMENT DES POLITIQUES

LES ÉLUS DES TERRITOIRES PROPOSENT, EN PLUS DE LEURS CONTRIBUTIONS RESPECTIVES FIXÉES DANS LE PROTOCOLE DE FINANCEMENT, DE PRENDRE EN CHARGE LES DÉPENSES LIÉES AU CANAL SEINE NORD EUROPE POUR LES ANNÉES 2018 ET 2019. LA BALLE EST DANS LE CAMP DU GOUVERNEMENT.

Xavier Bertrand, Président de la Région Hauts-de-France
« En accord avec les présidents des conseils départementaux, j’ai soumis une nouvelle proposition de financement du Canal Seine Nord Europe à Edouard Philippe. La balle est dans le camp du gouvernement pour réaliser ce projet d’intérêt général, créateur de dizaines de milliers d’emplois ». En effet, lundi 17 juillet, représentés par Xavier Bertrand, la région Hauts-de-France et les quatre départements concernés par le protocole de financement (Nord, Pas-de-Calais, Somme et Oise) ont réaffirmé leur engagement et leur volonté au Premier ministre en lui proposant de payer les dépenses liées à ce projet en 2018 et 2019 « laissant ainsi le temps aux finances de l’état de pouvoir repasser dans le vert ».

Stéphane Demilly, Député de la Somme (5e circonscription)
« Il serait incompréhensible que l’État revienne sur sa parole. Cela fait des années qu’on nous balade, ça suffit ! Que les choses soient claires, si le gouvernement revient sur ce projet, c’est une déclaration de guerre aux six millions d’habitants de la région Hauts-de-France. Et nous ne nous laisserons pas faire ! ».
« Je prends également l’initiative de lancer dès à présent un groupement des députés du Canal Seine-Nord Europe afin d’unir nos forces à l’Assemblée nationale. »
« J’ai également demandé à être reçu directement par le Président de la République. Il a pris des engagements durant sa campagne électorale, je compte sur lui pour les tenir ! »

Marguerite Deprez-Audebert, députée MoDem du Pas-de-Calais (9e circonscription)
« Comment la France du Président du make our planet great again, ne pourrait-elle pas se porter garante d’un projet européen, écologique et solidaire, avec une région qui a tant donné par le passé et en a tant besoin aujourd’hui ! »

Guy Bricout, Député du Nord (18e circonscription)
Il a demandé à Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire « de préciser sa position et le calendrier de réalisation de ce projet porteur d’espoir mais aussi de plus de 500 000 emplois ». Il a rappelé qu’à pleine utilisation « le canal Seine Nord Europe permettra de doubler les trafics fluviaux passant de 7 mds de tonnes. km à 14 mds de tonnes.km, ce qui équivaut à 500 000 camions de moins sur la route. »

André Salomé, Président de la Communauté de Communes de l’Est de la Somme
Les habitants de l’Est de la Somme ne comprennent plus le principe de la pause annoncée par le gouvernement. En avril dernier, le président de la République avait acté le projet et validé le calendrier établi par M.Macron, Ministre de l’Économie. Une pause dans la réalisation de ce projet, serait de nature à décourager l’ensemble du monde de l’entreprise et décrédibiliserait, une fois de plus, la parole de l’État.

Pierre Georget, Président de la Communauté de Communes Osartis-Marquion (engagée depuis 2004 sur la réalisation du projet)
Il a envoyé un courrier à Jennifer de Temmerman, députée LREM de la quinzième circonscription du Nord (Bailleul- Hazebrouck-Merville-Steenvoorde), après les propos qu’elle a tenus sur le canal Seine-Nord Europe. Il lui fait part de sa « stupeur », « tant les élus de tous bords politiques de notre région sont unanimes pour soutenir ce projet, que beaucoup considèrent comme le chantier du siècle pour notre région. »
Par ailleurs, Pierre Georget a écrit au président de la République pour insister sur le caractère urgent du dossier, dont le report « sonnerait le glas de la participation de l’Union européenne au financement […] Nous vous demandons donc, Monsieur le Président, de lever sans délai toute ambiguïté en annonçant que le canal ne sera pas impacté par cette pause dans les grands travaux d’infrastructures. »

COLÈRE DES ACTEURS ÉCONOMIQUES : LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE, LE MEDEF, LA CPME ET LE PATRONAT DANT ONT CO-SIGNÉ UN APPEL SOLENNEL AU GOUVERNEMENT.

Philippe Hourdain, président de la CCI Hauts-de-France
« Il serait insupportable pour notre région de voir ce projet retardé,
alors qu’il s’inscrit pleinement dans les ambitions de la transition écologique et qu’il porte l’espoir d’un développement économique renouvelé. Faut-il rappeler que le Canal Seine-Nord Europe permettra de réduire de 500 000 le nombre de camions, par an, sur les routes de France ? Que 13 000 emplois directs et indirects seront générés par sa réalisation ? et que 50 000 emplois sont attendus long terme ? »

Franck Grimonprez, président de L.o.g
(Logistics organisation Grimonprez, 1 400 emplois, 100 millions € de CA)
« On parle ici d’investissement, d’un projet structurant pour tout un territoire. Faire du transport logistique autrement que par la route, c’est l’enjeu de Seine-Nord, en lien avec les mutations de la distribution aujourd’hui. Le bon projet, au bon moment, au bon endroit, générateur de milliers d’emplois. Comment renoncer à ça ? »

Philippe Vasseur, Commissaire de la revitalisation industrielle
« Le canal Seine-Nord, c’est 40% de crédits européens (1,8 milliard d’euros) que l’on ne reverra pas si ce projet ne se fait pas. Ce sont des milliers de créations d’emplois, de l’activité, des politiques d’aménagement de tout un territoire qui sont remises en cause. Faire des économies sur l’investissement, c’est compromettre l’avenir. »

Frédéric Motte, président régional du Medef
« Une fois de plus, la parole e de l’État est remise en cause. C’est un signale catastrophique en plein début de mandat. C’est catastrophique pour un territoire qui s’affirme comme carrefour de l’Europe, hub logistique. On nous fait de grands discours sur l’environnement, les nécessaires connexions, l’aménagement des territoires. Et on est prêt à sacrifier des infrastructures indispensables ? c’est incompréhensible. »

Bertrand Duhamel, président de la Fédération régionales des Travaux Publics (620 entreprises, 26 000 salariés)
« Dans une zone fortement marquée par le chômage, ce projet est très attendu par les entreprises de travaux publics. La profession a mis en place des plans de formation spécifiques. reporter ce projet, c’est reporter l’avenir de la région. »

LA MOBILISATION DU MONDE AGRICOLE
Les représentants de l’agriculture ont saisi le chef de l’État pour lui rappeler les enjeux et l’importance du canal. Leur courrier s’accompagne d’une invitation à venir sur place discuter du projet.

Laurent Degenne, président de la FRSEA
« Quand on veut relancer la France sur les thèmes de l’ouverture économique au monde, de la compétitivité industrielle et de l’exemplarité environnementale, on ne peut pas remettre à demain le projet du canal Seine-Nord Europe : il est l’incarnation même de ce tryptique. »

Armand Paruch, président des jeunes agriculteurs
« Pour l’ensemble des jeunes agriculteurs, le canal ce n’est pas une projection fantaisiste. Nous pourrons le voir couler au cours de notre carrière et voir en quoi il a bouleversé non seulement les paysages mais aussi les circuits économiques. Par contre, s’il ne se fait pas, nous aurons aussi tout le loisir de voir notre région continuer à vivre un lent déclin économique et perdre des parts de marché face aux régions limitrophes du nord de l’Europe. »

Christophe Buisset, Président de la chambre régionale d’agriculture
« J’ai foi en notre capacité exceptionnelle d’exportation et la moisson 2017
me conforte dans cette conviction. Il y a bien plus à gagner qu’à perdre avec ce canal, tant pour l’agriculture que pour tous les acteurs économiques de la région. »

Bertrand Magnien, Président de Coop de France Hauts-de-France (trois agriculteurs sur quatre, 5 000 emplois)
« Sur les 9 millions de tonnes de céréales produits en Hauts-de-France, 4,5 millions sont exportées. Or, pour exporter il faut être compétitif. En cela, le canal est un atout et ouvre de nouvelles perspectives. C’est également un élément de compétitivité pour nos unités de transformation agro-industrielle : plus de transformation, c’est plus de valeur ajoutée ; et plus de valeur ajoutée, c’est plus d’emplois. C’est la raison pour laquelle Coop de France Hauts-de-France s’associe à l’ensemble des acteurs économiques en faveur de cette colonne vertébrale de la région. »

Jacques De Villeneuve, Président délégué de NORIAP
La Picardie est un bassin majeur en production céréalière. Les céréales produites sur notre territoire, sont acheminées chez les clients industriels transformateurs. Leurs usines sont implantées en France (Région Hauts-de- France et Région parisienne), en Europe (principalement dans le Bénélux) en Outre-mer, dans les pays méditérannéens et en Afrique. Elle transite par les ports de Rouen et de Dunkerque. Les coûts financiers et l’empreinte carbone sont des éléments essentiels et déterminants de la compétitivité. La voie d’eau, à condition d’être à grand gabarit (convois de 3 à 4 000 tonnes) est la réponse la plus efficace et pertinente pour le commerce. Il nous faut rapidement cette grande infrastructure pour continuer à avoir accès aux marchés, améliorer notre compétitivité et développer les activités nouvelles.

L’EST DE LA SOMME EN ACTION

UNE NOUVELLE DESSERTE FERROVIAIRE À NESLE
Sur le terrain, le combat continue sur le plan de l’aménagement du territoire. Lors de la réunion de travail organisée par 2A2F le 18 juillet à Lille, association dont l’objectif est le développement de solutions nouvelles pour le fret ferroviaire, André Salomé a exposé puis développé l’intérêt de prioriser la construction d’une nouvelle desserte ferroviaire sur la plateforme multimodale de Nesle. Le principe a été retenu par les membres et les représentants participants. Nous en étudions désormais la faisabilité. Cette nouvelle réalisation permettrait l’acheminement des matériaux pour la construction du Canal Seine-Nord Europe. Une fois le Canal terminé, l’infrastructure déjà opérationnelle continuerait d’être utilisée par les industries locales et permettrait de développer de nouveaux services grâce à la trimodalité.

Vous pouvez facilement suivre l’avancée des travaux du Canal grâce à son site internet, sur LinkedIn ou grâce à sa page Facebook.
www.canal-seine-nord-europe.fr

One Comment

  1. Pingback: MONSIEUR LE PRÉSIDENT, LES FORCES VIVES DES HAUTS-DE-FRANCE COMPTENT SUR VOUS ! – Le Mag Numérique

Laissez un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*