Le Président de la République devant les élus des Hauts-de-France

« L’ÉTAT SERA AU RENDEZ-VOUS POUR LE FINANCEMENT DU CANAL SEINE-NORD EUROPE. L’ENGAGEMENT DE L’ÉTAT SERA TENU. JE CROIS EN CE PROJET ».

Emmanuel macron

Xavier Bertrand a précisé son inquiétude devant la lenteur du dossier : « Si nous ne tenons pas les délais, à fin 2020, nous perdrons le financement exceptionnel de l’Europe, soit 50% du coût total ! ». « Nous tiendrons les délais, je crois en ce projet », a insisté, une nouvelle fois, le président de la République. Certains diront « ce n’est que le troisième président de la République qui fait ce genre d’annonce  ». Certes. Après Nicolas Sarkozy, le 5 avril 2011 à Nesle et François Hollande, le 5 avril 2017 à Noyon, l’actuel président de la République fait comme ses prédécesseurs… Il souligne son attachement à ce projet. Mais devons-nous en rester là ? Non.

Pour cette raison, la Communauté de Communes de l’Est de la Somme, par son président et son équipe, continuent de pousser en menant des actions de lobbying. Le Canal Seine-Nord Europe est toujours considéré comme un axe majeur de développement économique pour le territoire de l’Est de la Somme et comme une réponse essentielle pour le développement durable et la transition écologique et énergétique.

RÉSOUDRE LA PART DE FINANCEMENT DE L’ÉTAT
Affirmer son attachement c’est bien, dire comment on finance c’est mieux ! À ce jour, l’État n’a toujours pas précisé comment il finançait sa part, soit 1,8 milliard. Mais de ce côté là, les choses bougent. Carole Bureau-Bonnard, députée de l’Oise et vice-présidente de l’Assemblée nationale s’est rendue à Matignon, le lundi 25 mars dernier pour rencontrer les conseillers techniques transports du président de la République et du Premier ministre. Cette réunion a permis de faire le point sur la part de financement de l’état, soit 1 milliard et près de 800 millions d’euros d’emprunt pour la Société du Canal Seine-Nord Europe.

L’issue de cet entretien a provoqué une réunion interministérielle pour trouver des solutions. L’une qui semble être retenue, mais pas encore validée à ce jour, est la mise en place d’un parlementaire en mission pour étudier tous les moyens possibles de financement, en respectant le cadre fixé par le Premier ministre dans sa lettre du 2 octobre 2017 : la mise en place d’une taxe nationale à assise locale.

Quelques éléments de réponse ont été apportés par Olivier Dussopt, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Action et des Comptes Publics Gerald Darmanin, lors d’une question posée par Jérôme Bascher, sénateur de l’Oise, au Sénat sur le financement : « L’État ne se désengagera pas de ce projet, au contraire, il recherche les bonnes solutions de financement. Cependant, elles nécessitent des analyses juridiques approfondies, et pour certaines d’entre elles, des échanges avec la Commission européenne. La solution de crédits budgétaires inscrits par l’État est le dernier recours dans la mesure où celle-ci ne permet pas d’associer les futurs bénéficiaires du Canal à son financement. L’État est déterminé à faire aboutir ce projet. L’État assumera sa part de financement quelle que soit la solution retenue ».

À suivre donc…

Vous pouvez facilement suivre l’avancée des travaux du Canal grâce à son site internet, sur LinkedIn ou grâce à sa page Facebook.
www.canal-seine-nord-europe.fr

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