JEAN-LUC FRANÇOIS – Forme aux métiers de la mode au cœur de la ville de Ham

IL CRÉE LE PREMIER ATELIER COOPÉRATIF DES MÉTIERS DE LA MODE ET DU TEXTILE À HAM. CE MODÈLE ÉCONOMIQUE ORIGINAL COMPRENDRA : UN ATELIER DE PRODUCTION DE 150 M2, UN CENTRE DE FORMATION ET UN FABLAB.

OBJECTIFS : PRÉSERVER LE SAVOIR-FAIRE FRANÇAIS, FORMER 24 FAÇONNIERS PAR AN, CRÉER 40 EMPLOIS PÉRENNES D’ICI À 2020.

Jean-Luc_Francois

JEAN-LUC FRANÇOIS
EN 6 DATES CLÉS

2003 : lancement de la ligne Jean-Luc François.
2010 : création de l’association Jean-Luc François.
2012 : ouverture à Pantin du Centre de formation spécialisé dans les métiers de la mode et du textile à destination des personnes éloignées de l’emploi.
2015 : création de l’incubateur textile-habillement. Sur le modèle des plateaux de start up, aide aux jeunes créateurs pour lancer leur marque ou fabriquer leur première commande.
2016 : administrateur
du Groupement de la Fabrication Française et Institut national des métiers d’art. Chevalier de l’Ordre du Mérite.
2017 : création de l’atelier coopératif de Ham.

Jean-Luc François a deux amours, Ham et la mode. La ville de Ham, il l’a découverte lorsqu’il cherchait une résidence secondaire. La mode, il est tombé dedans quand il était petit. les années 80, il crée des lignes d’accessoires et de prêt-à-porter pour de nombreux couturiers (Yves Saint-Laurent, Dior, Lacroix, Balmain). Puis il devient scénographe pour Vuitton, Montana, Lanvin.

Il réalise des costumes de cinéma et même des intérieurs de voiture. Touche-à-tout, sûrement. Amoureux du métier, encore plus. Un savoir-faire Made in France qu’il veut défendre parce que les petites mains disparaissent et leur métier avec. Cette logique, il la poursuit jusqu’au bout : c’est aux personnes éloignées de l’emploi qu’il s’adresse en ouvrant son premier centre de formation à Pantin en 2012. D’ici la fin de cette année à Ham, il ouvrira un atelier coopératif.

Où en sommes-nous ?
Mécanicien modèle, opérateur de finition, retoucheur. Trois métiers en tension pour laquelle la demande est forte. Trois métiers pour lesquels nul n’est besoin d’être couturier au départ. En revanche, il faut de la motivation, de la discipline et du sérieux car le monde de la mode est exigeant.

Après Pantin (en région parisienne), c’est à Ham que l’association Jean-Luc François ouvre un centre de formation aux métiers spécifiques de la mode et du textile. Les douze premiers candidats sont déjà recrutés. Sur quels critères ? Etre inscrit(e) à Pôle Emploi, bénéficiaire du RSA ou en reconversion professionnelle. Habiter la région : Haute-Somme, Saint-Quentinnois, Noyonnais. Cette formation est financée par Opcalia et soutenue par la Région Hauts-de-France. L’ancrage territorial et l’insertion sociale sont au cœur du projet. À Pantin, 80% des stagiaires ont pu retrouver un emploi grâce au réseau de l’association (agences de recrutement spécialisées, maisons de couture, ateliers). A Ham, la création de 40 emplois pérennes est attendue en trois ans.

Au-delà du centre de formation, l’atelier coopératif de Ham s’appuie sur un modèle alternatif basé sur l’économie sociale et solidaire. 80% du chiffre d’affaires seront directement reversés aux façonniers qui seront accompagnés, pour le volet administratif et comptable, par la coopérative d’activités Grands ensemble, basée à Amiens. L’atelier de Ham fonctionnera en synergie avec l’atelier de Pantin et bénéficiera de sa force commerciale (prospection et vente) : lorsque la demande dépassera les 50 pièces, la production basculera automatiquement à Ham. Il ne s’agit pas d’ouvrir un atelier de production de masse, il ne s’agit pas non plus d’un atelier de haute couture ce qui exigerait un label spécifique, mais bien d’un atelier d’excellence. On y travaillera pour de jeunes créateurs ou bien des créateurs installés qui veulent produire en petite quantité avec le label Made in France. Manteau, chemisier, robe, pantalon, le créneau est essentiellement féminin ; de moyenne gamme et haut-de-gamme selon le tissage et les matières utilisées. C’est ici qu’interviendront les petites mains expertes formées au centre : elles pourront travailler à l’atelier coopératif sous un statut particulier, celui d’entrepreneur-salarié. L’association recrutera également du personnel permanent : un chef d’atelier, un administrateur pour assurer la gestion quotidienne de l’atelier ainsi qu’un réparateur machines.

L’atelier coopératif, ce n’est pas simplement un plateau de production (20 postes de travail en 2017 et 10 postes supplémentaires en 2018), où l’on maîtrise la chaîne de confection : patronage, coupe et montage. C’est aussi un espace d’exposition où seront mis en valeur les savoir-faire. C’est pourquoi Jean-Luc François a choisi pour siège un local de 150m2, lumineux et doté de larges baies vitrées, situé au centre-ville de Ham (rue Noyon). Ici, seront organisées des journées de sensibilisation en partenariat avec les établissements scolaires notamment afin de rendre les métiers de la mode accessibles à tous, lutter contre les représentations sexuées et améliorer l’égalité femme/homme. L’atelier coopératif sera inauguré le 11 octobre prochain. Dès le lendemain, une première phase de tests sera lancée pour les 12 premiers candidats.

Enfin, pour rester en phase avec les tendances actuelles du marché de la mode, un Fab Lab mettra à la disposition des créateurs un certain nombre de machines (3 postes dans un premier temps). Dans cet espace, tout un chacun pourra louer du matériel à l’heure et bénéficier de conseils individualisés sur ses propres travaux.

SI VOUS ÊTES INTÉRESSÉ(E) PAR CETTE FORMATION, ADRESSEZ-VOUS DIRECTEMENT À L’AGENCE PÔLE EMPLOI DE HAM,
RUE BAUDELAIRE. MAIL : [email protected]
POUR CONTACTER JEAN-LUC FRANÇOIS DANS LE CADRE DE CE PROJET : [email protected]

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