COMMISSION | DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE & EMPLOI
DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE & AMÉNAGEMENT
| Présidée par Jean-Marc Wissocq et Philippe Ledent
EMPLOI & INSERTION
| Présidée par Julie Codron-Riquier et Yvan-Marie Meuret
RÉSEAUX & CONCESSIONS
| Présidée par Jacques Merlier et Bernard Meunier
LE SOUTIEN AU COMMERCE DE PROXIMITÉ
LE FISAC : UNE CONVENTION SIGNÉE AVEC L’ÉTAT
Le Fonds d’Intervention pour les Services, l’Artisanat et le Commerce (FISAC) a pour vocation de soutenir, en zone rurale ou zone urbaine fragilisée, les commerçants ou artisans qui veulent réaliser des travaux (sécurisation, vitrine, accessibilité), ou investir dans l’appareil productif. Le montant des travaux doit se situer dans une fourchette de 1000 € (minimum) à 20 000 € (maximum). A ce jour, 10 dossiers ont été examinés par le service développement économique de la Com de Com, 9 ont été acceptés.
Les porteurs de projet peuvent bénéficier d’une aide :
Jusqu’à 40% du montant des travaux sur facture
(État 20%, commune qui reçoit l’ouvrage 10%, Com de Com 10%)
Pour la mise en accessibilité : l’aide peut s’élever à 60%
(30% pour l’État, 15% pour la commune, 15% pour la Com de Com )
À Ham, une charte est à l’étude, avec l’Architecte des Bâtiments de France. Elle permettra d’aider le commerçant dans ses choix de travaux, de matériaux, de visuels et lui fera gagner du temps en procédure administrative. Ce dispositif entre dans le cadre du programme de revitalisation du centre-bourg de Ham, ville qui été lauréate à l’appel national à candidature fin 2014.
LA BOUTIQUE À L’ESSAI SÉDUIT LES PROPRIÉTAIRES
Le principe est assez simple : les propriétaires acceptent de baisser leur loyer pour accueillir une activité à l’essai et consentent un bail précaire (2 fois 6 mois). Si l’activité décolle, le loyer peut être réévalué en fi n de contrat. La Com de Com aide les porteurs de projets à écrire leur dossier et met à leur disposition les outils d’accompagnement fourni par la Fédération nationale des boutiques à l’essai à laquelle elle a adhéré. Les commerces de bouche sont exclus de ce dispositif.
À ce jour, si 3 porteurs de projets ont pu être révélés, ils ont choisi d’autres locaux et dispositifs. La boutique retenue sera, gageons-le, très vite occupée par l’un des deux projets actuellement à l’étude.
LA BOUTIQUE ÉPHÉMÈRE : UNE FORMULE ALTERNATIVE
Ce dispositif s’adresse aux commerçants et artisans (produits du terroir, métiers d’arts) qui ont un projet court tel que la préparation d’une foire-exposition ou la fabrication de cadeaux de noël par exemple. Une première boutique de ce type pourrait voir le jour avant la fin de l’année.
EN SAVOIR PLUS :
Développement économique
Com de Com de l’Est de la Somme
[email protected]
Tél. : 03 23 81 37 93
LES PROJETS DE LA COM DE COM
EPPEVILLE : EXTENSION DE LA ZONE INDUSTRIELLE La Com de Com a besoin d’espaces d’activités pré-équipés pour faciliter l’implantation d’entreprises. La ZI d’Eppeville est à ce titre idéalement située : bien desservie par l’autoroute, le fer et bientôt le Canal Seine-Nord Europe, elle peut faire l’objet d’une extension de 20 à 25 ha. 2 entreprises se sont déjà fait connaître et leur demande dépasse déjà les 10 ha. C’est pourquoi le Conseil Communautaire a lancé l’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique (DUP).
Toutes les entreprises n’ont pas besoin d’être bord-à-canal. Des solutions sont à l’étude sur Mesnil-Saint-Nicaise ce qui conduit à une modifi cation du PLU (Plan Local d’Urbanisme).
PIVAN : UN PÔLE INDUSTRIEL DE VALORISATION DES AGRO RESSOURCES À NESLE
Pas de nouvelle entreprise sans environnement favorable, c’est-à-dire : des réserves foncières (terrains disponibles à la vente ou à la location), des voies de transport (route, fer, eau), des facilités (eau, énergie, assainissement). Mais il faut aller plus loin : mutualiser ces ressources (vapeur d’eau, électricité) et créer des synergies entre partenaires publics et privés. C’est l’ambition du pôle industriel de valorisation des agroressources de Nesle (PIVAN).
L’eau et l’énergie ne posent pas de problème aujourd’hui. En revanche, la Com de Com doit traiter rapidement la question de l’assainissement, non seulement pour respecter les nouvelles normes européennes (les eaux usées sont évacuées dans la rivière Ingon) mais aussi pour anticiper le développement des ZA de Mesnil-Saint-Nicaise et de Nesle, sans oublier la plateforme multimodale du Canal Seine-Nord Europe. Or, la station d’épuration communale de Nesle est saturée (dimensionnée pour l’équivalent de 3000 habitants, elle en traite 7000 aujourd’hui). Quant à la station privée Tereos, elle est réservée aux seuls besoins de l’entreprise. Pour l’heure, une solution alternative est à l’étude, elle consisterait en la réalisation d’un exutoire vers la Somme avant d’envisager la création d’une troisième station d’épuration. Ce dossier prioritaire va mobiliser du temps et de l’expertise. Il est clair aujourd’hui que le développement économique du territoire passe par la gestion de l’eau.
LE CANAL SEINE-NORD EUROPE EN BONNE VOIE
En 2018, la priorité sera de créer la structure juridique qui portera les investissements et aménagera la plateforme de Nesle (80 ha) pour permettre, sans attendre, d’installer les entreprises.
Le projet de plateforme agrilogistique de Languevoisin, directement relié au Canal Seine-Nord-Europe, prend forme. Noriap, avec six autres coopératives agricoles et deux acteurs portuaires ont créé en 2012 l’Union Euroseine. La vocation de cette structure est d’étudier la mutualisation du silo portuaire de Languevoisin et ses modalités de fonctionnement avec VNF en vue de la massification de leurs activités logistiques. Dynamisme et énergie caractérisent le travail de ces entrepreneurs qui attendent le canal de pied ferme !