CENTRAL COLOR – Entreprise spécialisée dans le traitement et revêtement des métaux

La société a été reprise par M. Stéfano PINELLI et son épouse.

CCES. Depuis quand avez-vous repris l’entreprise CENTRAL COLOR ?

Nous avons repris l’entreprise le 30 avril dernier, avec ses 4 salariés.

CCES. D’où venez-vous ? Étiez-vous du métier ?

J’étais technico-commercial dans la peinture industrielle, et formateur
dans ce même domaine. Ma femme était aide-soignante. Nous venons de
Feignies, dans le Nord. Nous voulions depuis longtemps reprendre une
entreprise, la faire vivre, et être nos propres patrons. Je suis du métier, je
connaissais l’entreprise Central Color, car elle faisait partie des clients de
l’entreprise pour laquelle je travaillais. Je venais régulièrement rencontrer
M.Catté. Il m’a fait part de sa volonté de céder Central Color en juillet. Puis je suis parti en vacances en famille, nous en avons parlé. À la rentrée, nous avons repris contact et avons entamé les discussions. Nous sommes venus à plusieurs reprises échanger avec M. Catté, mais aussi découvrir l’environnement et le territoire, pour aboutir à la reprise fin avril.

CCES. Quelles ont été vos motivations ? Pour l’entreprise, pour le territoire ?

L’entreprise Central Color est une très belle petite entreprise. Elle travaille
pour de gros clients, mais aussi pour des particuliers. Cette diversité nous a
conquis. À titre d’exemple, la semaine dernière, nous avons travaillé sur
la remise en état d’un lit de bébé, d’un Christ, d’un poêle Godin, mais
avons aussi mis en peinture des garde-corps pour des immeubles complets, travaillé sur des éléments de containers de tri… Cette variété de projets est très motivante, chaque commande, chaque pièce est une nouvelle aventure.
Les locaux nous ont plu aussi. Au premier regard, ils paraissent vieillots,
mais en regardant de plus près, cet hangar a un côté Eiffel très intéressant.
À terme, avec un ravalement et un travail sur la toiture, nous en ferons un beau bâtiment, qui valorisera plus encore l’entreprise et le secteur. Sa très belle superficie nous permet d’envisager le développement avec sérénité.
Enfin, les salariés présents dans l’entreprise sont jeunes, motivés et travailleurs. Ce fut une belle surprise, et on a envie d’avancer avec eux,
de développer l’activité, et de les accompagner dans leur évolution.
Située au cœur d’un secteur géographique très intéressant Lille – Paris – Amiens – Reims… et proche de belles agglomérations comme St-Quentin et Paris (à une 1h30), cette localisation Ham/ Eppeville est idéale. Elle nous offre un potentiel considérable pour développer notre portefeuille clients.
Au vu des prix appliqués ici, notre offre commerciale peut être très compétitive en comparaison avec les entreprises parisiennes, ainsi de belles
perspectives s’ouvrent à nous.

CCES. Comment avez-vous été accueillis sur place ? Avez-vous pu être aidés ? Quelles ont été les approches avec les entreprises locales ?

L’accueil sur le territoire a été très positif. Les premiers contacts avec les entreprises du territoire, qu’il s’agisse des clients, des fournisseurs ou des nouvelles rencontres, ont été très faciles et agréables. Nous travaillons déjà avec plusieurs d’entre elles et nous sommes ravis de ces collaborations. Nous avons, par exemple, fait l’entretien du camion chez M. Pardieu, commandé les EPI chez CEI Développement et fait réparer un véhicule chez CBMIH. Et puis, nous avons été bien accueillis et accompagnés par la Communauté de Communes de l’Est de la Somme, l’accompagnement technique apporté, les réponses aux questions ou les mises en relation nous ont été et nous sont encore d’une aide précieuse.
Ce qui nous a marqués avec les entreprises et les clients du territoire, c’est l’importance de l’engagement et de la parole donnée.
Qu’il s’agisse d’un devis, d’un travail confié, d’un délai donné, le lien humain et la confiance sont primordiaux ici, plus qu’ailleurs, et ceci correspond à nos valeurs. Il en est de même avec les salariés. Nous avons trouvé ici des jeunes, travailleurs, motivés, disponibles et ouverts à la nouveauté avec notre arrivée. C’est une vraie chance.

CCES. Comment voyez-vous l’avenir ?

Il est encore difficile de parler d’avenir. Le projet est récent, nous devons prendre nos marques et nous approprier la structure. Notre volonté première est d’y apporter un nouveau souffle et du dynamisme.
Nous allons commencer par l’interne : travailler sur les conditions de travail des salariés, en les améliorant, en travaillant les postes de travail en eux mêmes, sur la formation des salariés, sur l’apprentissage aussi pour ceux que nous embaucherons.
Je suis pour l’apprentissage. Cet enseignement apporte aux jeunes à la fois les savoirs théoriques et la formation de terrain. La seule chose regrettable sur notre secteur, c’est l’éloignement géographique des centres de formation en alternance dans nos métiers. Se rendre à Lille ou à Soissons représente souvent un frein pour les apprentis. Des formations adaptées avec des formations délocalisées plus près seraient un vrai plus pour tous, jeunes et entreprises.
Nous venons de signer une très belle commande, qui nous assure du travail pour les mois à venir. Nous en sommes très heureux et pouvons avancer sereinement. L’avenir est plutôt positif, et nous conforte dans notre choix.

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